La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la CCID vous invitent à prendre connaissance du document suivant afin d’établir votre plan de contingence.
Bonnes pratiques d’affaires chambres de commerce – coronavirus
Lancement du Rallye DéterminACTION
Montréal-Drummondville, le 18 décembre 2019 – La Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) accueillera le Rallye DéterminACTION le 26 mars prochain. Il s’agit d’une initiative de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), organisée par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), son réseau des chambres de commerce et la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), qui constitue un outil supplémentaire pour les jeunes de la MRC de Drummond pour faire le choix d’une carrière d’avenir.
L’initiative novatrice du Rallye DéterminACTION offre une occasion unique aux étudiants du secondaire d’explorer des métiers et des professions touchés par la rareté de main-d’œuvre. Il proposera des circuits de découverte de différents métiers méconnus et ayant un fort potentiel d’embauche dans leur région, tout en correspondant au profil et aux aspirations professionnelles des jeunes participants. Ce projet encouragera les élèves à réfléchir à leur avenir, en évaluant aussi des programmes d’études correspondant aux métiers et professions ayant d’excellentes perspectives dans leur région.
« Les élèves seront regroupés dans des autobus selon leur profil professionnel, déterminé par des tests reconnus par les conseillers en orientation », précise Kathy Megyery, vice-présidente, Stratégie et Affaires économiques à la FCCQ. « Ils arpenteront leur région, d’entreprise en entreprise, tout au long d’une journée, s’assurant évidemment de documenter leur parcours… rallye oblige! »
L’initiative du rallye s’inscrit dans les actions de la CPMT en appui à la Campagne de promotion et de valorisation des métiers et professions en demande sur le marché du travail, pilotée par le gouvernement du Québec. Elle allie l’ensemble des partenaires du marché du travail.
« Cette initiative originale s’inscrit dans la continuité de mon Plan d’action pour la main-d’œuvre (PAMO). Il offre un parcours engageant pour les jeunes, tout en impliquant les entreprises par le biais des chambres de commerce locales. J’invite tant les entreprises, les parents et les jeunes à y participer et à découvrir, ensemble, les perspectives offertes par ces métiers », souligne Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.
« La CPMT est en marche afin d’appuyer les initiatives nouvelles permettant de relever les défis de la main-d’œuvre du Québec. Le Rallye DéterminACTION amène la collaboration des différents milieux et permet aux jeunes de bonifier leur panorama des possibilités, afin de faire les meilleurs choix d’avenir qui s’offrent à eux », ajoute Audrey Murray, présidente de la CPMT.
Dans le cadre de sa première édition du projet, le Rallye DéterminACTION aura lieu dans six régions du Québec. Il est prévu de l’étendre à l’ensemble des régions pour une seconde édition. Entre le 29 janvier et le 31 mars 2020, ce sont les jeunes de l’Abitibi-Témiscamingue, du Bas-St-Laurent, du Centre-du-Québec, de la Capitale-Nationale, des Laurentides et de Montréal qui se déploieront dans près d’une centaine d’entreprises. « Pour les entreprises de Drummondville, il s’agit d’une opportunité en or de rencontrer les travailleurs de demain, de leur faire connaître les avantages des métiers explorés et de leur entreprise comme potentiel employeur dans leur région », souligne souligne Alexandra Houle, directrice générale de la CCID.
« Le projet annoncé aujourd’hui permettra de répondre aux besoins à long terme des entreprises en manque de main-d’œuvre, mais également de favoriser une meilleure rétention des jeunes en région, contribuant au dynamisme des régions du Québec », conclut Kathy Megyery.
À propos de la CPMT
La Commission des partenaires du marché du travail est une instance nationale de concertation qui regroupe des représentants des employeurs, de la main-d’œuvre, du milieu de l’enseignement, des organismes communautaires et d’organismes gouvernementaux, tous préoccupés d’améliorer le fonctionnement du marché du travail. En conseillant le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, en contribuant à définir les orientations d’Emploi-Québec, en définissant les modalités d’application de la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre et en développant différents outils de développement et de reconnaissance des compétences, elle contribue à l’augmentation de la productivité de la main-d’œuvre et des entreprises ainsi qu’à l’augmentation du taux d’emploi.
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Montréal-Drummondville, le 16 décembre 2019 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) constatent non seulement l’absence d’un plan de résorption réaliste du déficit budgétaire, mais aussi une absence de contrôle des dépenses du gouvernement fédéral dans sa mise à jour économique et budgétaire, déposée ce matin. Elles demandent que ce plan soit déposé au prochain budget.
Au budget du mois de mars dernier, le déficit prévu pour 2019-2020 était de 19,8 G$. Quelques mois plus tard, à l’occasion de la mise à jour économique du ministre des Finances, le déficit se situerait plutôt à 26,6 G$ pour l’année en cours, soit une hausse de 34 % par rapport aux projections. « Cette situation commence à préoccuper la communauté d’affaires de la région de Drummondville et contraste avec la saine gestion budgétaire actuelle du gouvernement du Québec », affirme M. Dominic Guévin, président à la CCID.
« Le Canada rencontre l’une des plus fortes croissances économiques sur la planète, mais visiblement, nous ne profitons pas de cette excellente conjoncture pour s’attaquer aux déficits annuels. Pour nous, c’est une fois de plus, une occasion ratée alors que le déficit pourrait rapidement devenir hors de contrôle si l’économie devait tomber en récession », constate Kathy Megyery, vice-présidente, Stratégie et affaires économiques.
« Même le ratio dette/PIB n’est pas stabilisé puisqu’il a augmenté dans les deux dernières années, alors que le gouvernement fédéral utilise cet argument pour expliquer les déficits importants qu’il présente année après
année », poursuit Kathy Megyery.
Des déficits projetés plus élevés d’ici 2025
La FCCQ et la CCID constatent que les prévisions pour les années subséquentes dépasseront également les projections du printemps dernier. « Seulement pour l’année 2020-21, le solde budgétaire déficitaire devrait atteindre 28,1 G$ plutôt que 19,7 G$ (+43 %), tandis que pour 2021-22, un déficit 22,1 G$ (+49 %). Dans le meilleur des scénarios présentés aujourd’hui, les projections budgétaires sont de l’ordre de 11,6 G$ de déficit pour 2024-25 », ajoute M. Guévin.
« Même si le ministre des Finances soutient aujourd’hui qu’il souhaite améliorer la transparence dans les rapports financiers du gouvernement par l’entremise de consultations, les déficits pendant ce temps continuent de prendre de l’ampleur plutôt que d’envoyer les signaux de retrouver l’équilibre budgétaire », dit M. Guévin. La FCCQ et CCID rappellent que durant la campagne électorale de 2015, l’engagement du gouvernement actuel était de retrouver l’équilibre budgétaire à sa dernière année de mandat, ce qu’il n’a pas atteint.
« On constate toujours l’absence d’un plan de résorption du déficit réaliste et c’est inquiétant. Même si les projections de dépassement réduisent substantiellement pour 2024-25, nous sommes toujours devant une incertitude quant aux moyens qui seront pris pour y arriver. Serons-nous même en mesure de nous limiter aux chiffres présentés aujourd’hui, étant donné que les projections ont passablement changé dans les dernières années? Bref, rien pour rassurer la communauté d’affaires malheureusement », conclut Kathy Megyery.
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Drummondville, le 11 décembre 2019 – Le 11 décembre, la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) a accueilli sur son territoire une trentaine de participants au programme Un emploi en sol québécois. Ils ont rencontré une vingtaine d’employeurs potentiels tout en découvrant les attraits de la région de Drummondville.
Rappelons que ce projet vise à favoriser l’intégration en emploi des personnes immigrantes dans les régions du Québec. Initié par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et appuyé par les chambres de commerce présentes dans les différentes municipalités des régions ciblées, le déploiement des activités se fait en concertation avec les organismes communautaires spécialisés dans l’accompagnement des personnes immigrantes ainsi qu’avec les instances régionales de Services Québec. Le programme s’adresse à toute personne ayant immigré au Québec depuis moins de cinq ans et n’ayant pas d’expérience significative dans son domaine de formation, son métier ou sa profession au Canada.
« Dans le contexte de la pénurie de main-d’œuvre, ce programme nous aide à faciliter l’arrimage entre les besoins en main-d’œuvre de nos entreprises et les personnes immigrantes se cherchant activement un emploi. C’est donc un outil facilitant pour les employeurs de la région, qui sont bien souvent désemparés face à cette situation », a déclaré M. Dominic Guévin, président de la CCID.
« Je me suis réjoui à l’idée d’accueillir et d’aller à la rencontre des participants du programme Un emploi en sol québécois. C’est une opportunité pour nous de leur faire découvrir les attraits de notre belle région et de leur présenter pourquoi il fait bon d’y vivre. Nous leur avons réservé un emploi du temps agréable, mais bien rempli », a ajouté M. Guévin. Ainsi, la CCID a réservé un accueil chaleureux qui a permis non seulement aux participants d’effectuer des entrevues, mais aussi d’obtenir plus d’information sur la communauté, en plus d’une visite guidée de la région, présentant les écoles et services aux citoyens, les parcs et infrastructures de même que les quartiers résidentiels.
« Je constate l’engouement pour cette initiative qui se traduit par un nombre important d’entreprises de Drummondville qui y participe. Le travail que nous menons avec nos partenaires porte fruit. C’est ce qui fait la force de notre réseau », a conclu Kathy Megyery, vice-présidentes, stratégies, affaires économiques, de la FCCQ.
Sur la photo:
Mme Alexandra Houle, directrice générale à la CCID, M. Dominic Guévin, président à la CCID, M. Benoit Malric, directeur Programme immigration à la FCCQ, M. Yves Grondin, maire adjoint de la Ville de Drummondville et Mme Asma Hassane du RID.
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Drummondville – le 13 mai 2019 – La volonté du gouvernement de stimuler le retour ou le maintien en emploi des travailleurs expérimentés contribuera à répondre aux besoins en main-d’œuvre des employeurs québécois, affirment la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID). Les organisations croient toutefois que les liens établis avec les entreprises au cours de la première phase de la Grande corvée du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale doivent être réitérés de façon périodique.
« Les travailleurs expérimentés québécois sont une des solutions à la pénurie de main-d’œuvre et c’est pourquoi la volonté du ministre de les attirer ou les retenir sur le marché du travail est une bonne nouvelle », commente Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ. La FCCQ dévoilait, en novembre dernier, une étude qui recense les bonnes pratiques d’attraction et de rétention des travailleurs expérimentés et énonçait des recommandations pour y arriver.
« Cela dit, il demeure essentiel de maintenir l’appui aux entreprises, car un succès dans la Grande corvée 1.0 ne signifie pas que les défis ont tous été surmontés », ajoute Mme Linda Desrochers, présidente de la CCID. « Plusieurs entreprises, particulièrement les PME, n’ont pas accès à des spécialistes en ressources humaines à l’interne et c’est pourquoi, nous espérons que les démarches faites en première phase par le gouvernement, s’additionneront à cette nouvelle phase », affirme Mme Desrochers.
Pour la FCCQ et pour la CCID, tant les travaux de la Grande corvée des derniers mois que les mesures annoncées dans le budget de mars dernier constituent un premier pas et des mesures permanentes de soutien aux entreprises doivent être mises en place. « La réduction des impôts des travailleurs expérimentés et celle des charges sur la masse salariale pour les entreprises qui les embauche constituent des mesures gagnants-gagnantes », souligne Stéphane Forget, qui souhaitait lors du dépôt du budget du gouvernement du Québec que l’aide aux petites entreprises puisse être étendue aux plus grandes, à la lumière des résultats de ces mesures.
« Pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre et aider les entreprises à poursuivre leur croissance dans notre économie en pleine transformation, il importe que les interventions soient apportées en profondeur, car l’horizon à long terme montre que les défis de main-d’œuvre seront encore nombreux », rappelle la présidente de la CCID.
« Nous devons veiller à ce que les travailleurs d’aujourd’hui et de demain aient les compétences qui correspondent aux besoins du marché du travail et faire une place à toutes les personnes en mesure d’y contribuer, que ce soient les travailleurs expérimentés, les personnes immigrantes et celles plus éloignées du marché du travail ainsi que, bien sûr, les jeunes », conclut Stéphane Forget.
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Rapport de la Table nationale de concertation sur l’emploi saisonnier
Québec, le 18 avril 2019 – La mise en œuvre des recommandations de la Table nationale de concertation sur l’emploi saisonnier permettra de valoriser les emplois saisonniers, dont la contribution à l’économie québécoise est importante, soulignent la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID).
Parmi les recommandations issues des travaux de la Table de concertation, à laquelle siège la FCCQ, on trouve la poursuite du projet pilote en soutien aux travailleurs saisonniers, accompagné de 8 M$ pour l’année 2019-2020, ce qui est positif aux yeux de la FCCQ et de la CCID.
« L’offre de formation continue déjà offerte au sein de nos institutions à Drummondville est un bon moyen d’augmenter les compétences des travailleurs, tout en prolongeant leur durée d’emploi. Ces périodes de formations permettent à plusieurs de combler la période sans travail et sans assurance-emploi. Pour les employeurs, cela signifie à la fois une meilleure productivité et une meilleure rétention de leurs travailleurs », a déclaré Madame Linda Desrochers, présidente de la CCID.
« Les emplois saisonniers sont d’importants moteurs de l’économie de plusieurs régions du Québec, dans des industries variées comme le tourisme et l’agriculture », commente Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ. « Un emploi saisonnier n’est pas un sous-emploi! », ajoute Mme Desrochers.
Pour la FCCQ et la CCID, il importe de diversifier la production des entreprises ayant recours à des travailleurs saisonniers et d’accompagner les employeurs afin d’organiser le partage de cette main-d’œuvre entre les entreprises. « Des initiatives porteuses avaient besoin de financement récurrent pour devenir permanentes et ainsi contribuer à faire face à la pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs », précise la présidente de la CCID. « Pour y arriver, un Fonds soutenant la diversification des activités des entreprises saisonnières sera mis en place, une proposition de la Table régionale de concertation sur l’emploi saisonnier de la Côte-Nord », souligne Stéphane Forget.
Avec le vieillissement de la population et la pénurie de main-d’œuvre qui y est liée, la FCCQ et la CCID insistent pour que les personnes aptes à l’emploi puissent contribuer pleinement à la croissance économique, durant de plus longues périodes. « La solution doit passer par des mesures permanentes et non la simple prolongation des périodes de couvertures de l’assurance-emploi », insiste Mme Desrochers. « Le Québec a besoin de tous ses travailleurs pour contribuer au dynamisme de l’économie de toutes les régions québécoises », conclut Stéphane Forget.
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Drummondville, le 20 mars 2019 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a dévoilé aujourd’hui les finalistes de la 39e édition du concours Les Mercuriades. Parmi les entreprises qui se sont démarquées cette année, deux sont membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID). Il s’agit de :
- Métalus, finaliste dans la catégorie Manufacturiers innovants Investissement Québec
- SOPREMA, finaliste dans la catégorie Employeur de l’année Manuvie
La CCID félicite ces entreprises pour leurs nominations parmi les finalistes du concours Les Mercuriades. « C’est un grand privilège de pouvoir reconnaître le travail effectué par ces trois entreprises. Elles se démarquent par leur leadership, leur ambition et contribuent au développement économique de la région. Elles dynamisent et enrichissent notre milieu d’affaires », affirme Mme Linda Desrochers, présidente de la (CCID).
Métalus est une PME en sous-traitance reconnue et spécialisée pour la transformation du métal en feuille et l’assemblage mécano soudé de l’acier, de l’aluminium et de l’acier inoxydable. Ses activités industrielles se concrétisent par le poinçonnage et pliage de métal, la découpe laser, la coupe de tubes, l’extrusion et la fabrication de structures de camions génériques.
SOPREMA est une entreprise manufacturière d’envergure internationale qui se spécialise dans la fabrication de produits d’étanchéité, d’isolation, de végétalisation et d’insonorisation pour les domaines de la toiture, de l’enveloppe du bâtiment et du génie civil.
Les entreprises finalistes du concours Les Mercuriades ont été sélectionnées au terme d’un processus rigoureux et selon des critères bien définis, tels que la taille de l’entreprise, le marché dans lequel elle évolue, ses réalisations, sa santé financière et sa capacité de croissance. Les lauréats du concours Les Mercuriades 2019 seront dévoilés lors de la grande soirée de gala du 29 avril 2019, au Palais des Congrès de Montréal.
La participation au concours Les Mercuriades de la FCCQ est l’occasion, pour les candidates et entreprises, d’être reconnues pour leur travail d’exception. « Nous sommes fiers, par notre concours Les Mercuriades, de faire découvrir ou redécouvrir au public des entreprises québécoises se distinguant dans leurs secteurs d’activités. Elles sont la preuve que le Québec jouit d’une diversité de PME et de grandes entreprises qui se démarquent par leur savoir-faire, leur ambition ainsi que par leur leadership et qu’elles constituent des modèles inspirants pour la relève en affaires », a déclaré Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.
La tournée des finalistes à Drummondville le 5 avril
La sélection des entreprises finalistes de la région de Drummondville au concours Les Mercuriades sera annoncée officiellement le 5 avril, pendant un recontre privée de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond, dans le cadre de la Tournée régionale des finalistes organisée par la FCCQ en partenariat avec le Fonds de solidarité FTQ.
À propos de la FCCQ
Grâce à son vaste réseau de près de 140 chambres de commerce et 1 100 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 50 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l’économie et sur l’ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d’affaires et d’entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu’ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d’affaires innovant et concurrentiel.
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Salaire minimum à 15 $ de l’heure
Drummondville, 29 janvier 2019 – Alors que la question du salaire horaire minimum à 15 $ revient dans l’actualité, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) rappellent que la croissance du salaire minimum, révisé annuellement, doit se faire en tenant compte de l’inflation et de l’évolution du salaire moyen. À l’occasion de la hausse en 2018, portant le salaire minimum à 12 $/h, la chambre de commerce et sa fédération avaient souligné que celle-ci était supérieure à l’inflation, soit 6,7 %. Elles soutiennent de plus la décision gouvernementale, en 2016, d’augmenter graduellement le salaire minimum jusqu’à ce qu’il atteigne 50 % du salaire moyen, en 2020.
« Les entreprises ont à cœur d’offrir de bonnes conditions de travail à leurs employés et le salaire fait partie de ces questions », souligne Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ. « Cependant, c’est tout l’éventail des salaires dans le marché du travail qui subirait l’impact d’une hausse de 25 % et cela nuirait à la compétitivité des entreprises, notamment dans les secteurs de l’économie exposés à la concurrence étrangère comme le secteur manufacturier, l’agriculture ou les ressources naturelles. »
Le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre met déjà une pression à la hausse sur la rémunération, dans plusieurs secteurs, sans compter l’effet de sédimentation créé par les modifications aux normes du travail et la réforme du régime des rentes du Québec. « La marge de manœuvre financière des entreprises d’ici est constamment réduite alors que la concurrence est vive », commente Mme Linda Desrochers, présidente de la CCID.
Pour la FCCQ et la CCID, il faut considérer l’ensemble des moyens à la disposition des gouvernements pour améliorer la condition de vie des travailleurs au salaire minimum. De plus, l’effet d’un bond du salaire minimum actuel à 12 $/h à un salaire horaire minimal de 15 $ ne serait pas le même sur un adulte chef de famille monoparentale, un étudiant et un travailleur expérimenté qui veut arrondir ses fins de mois. « Dans chacune de ces situations, ce n’est pas le salaire minimum qui fait la différence sur le revenu disponible, mais bien les mesures fiscales et de soutien aux personnes à faible revenu », insiste Stéphane Forget. « Il est par ailleurs à craindre qu’un étudiant serait tenté d’abandonner ses études en considérant son revenu suffisant, au salaire minimum. À l’inverse, le contexte fiscal actuel pénaliserait encore davantage un travailleur expérimenté, qui ne verrait plus d’un bon œil de rester actif dans le marché du travail », ajoute Mme Desrochers.
La FCCQ encourage donc le gouvernement du Québec à poursuivre la hausse graduelle du salaire minimum en suivant la tendance adoptée précédemment, étant d’accord avec l’objectif mais recommandant la prudence sur la façon de faire. « Une hausse graduelle et prévisible du salaire minimal bonifie la capacité de payer des travailleurs à faible revenu et favorise une hausse de la consommation, sans provoquer un choc sur la compétitivité des entreprises québécoises », conclut la présidente de la CCID.
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Montréal, le 7 janvier 2019 – Pour favoriser les maillages entre les étudiants des formations professionnelles, collégiales et universitaires et les employeurs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a mis de l’avant le programme Accueillez un stagiaire, en partenariat avec la Fédération des cégeps et la Fédération des commissions scolaires du Québec. Suivant une première phase pilote, le projet financé par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) est reconduit pour une seconde année.
Des avantages pour tous
« Accueillir un stagiaire, c’est une formule gagnante pour toutes les parties. D’une part, les étudiants mettent en application leurs connaissances et prennent le pouls des milieux de travail, d’autre part, les employeurs entrent en contact avec des jeunes qui pourraient constituer leur future main-d’œuvre et contribuent à leur formation », explique M. Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.
Pour les employeurs, l’accueil de stagiaires procure non seulement un accès privilégié à des personnes dont la formation est récente, auxquelles ils peuvent à leur tour transférer des connaissances, mais leur permet aussi de diminuer leurs coûts de recrutement et de formation, puisqu’ils pourront éventuellement embaucher ces personnes une fois leurs études terminées et leur diplôme obtenu. Une perspective intéressante dans un contexte où l’embauche de personnel donne du fil à retordre à bon nombre d’entreprises.
« Les formations techniques offertes dans notre réseau, qu’elles mènent à un diplôme d’études collégiales ou à une attestation d’études collégiales, sont directement arrimées aux besoins du marché du travail. Nos étudiants disposent par conséquent du savoir et des compétences recherchés par les entreprises. En offrant un milieu de stage à ces étudiants, les entreprises contribuent à compléter la formation de ces derniers, tout en s’assurant de pouvoir miser par la suite sur une relève en matière de main-d’œuvre qualifiée », précise M. Bernard Tremblay, président-directeur général de la Fédération des cégeps.
Le pont entre l’école et l’entreprise
En action dans six régions du Québec, soit le Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, le Centre-du-Québec, les Laurentides, la Mauricie et Montréal, le programme Accueillez un stagiaire offre un service aux entreprises par le biais de conseillers dédiés. Ces derniers agissent à titre d’intermédiaires entre les institutions scolaires et l’employeur, l’informent des mesures d’aide financière disponibles, contribuent à l’intégration du stagiaire en entreprise et accompagnent l’employeur dans ses démarches administratives.
Les conseillers sont hébergés par des chambres de commerce qui les soutiennent dans leurs activités. Leurs services sont proposés, sans frais, à l’ensemble des entreprises des régions ciblées. On peut joindre la ou le conseiller de sa région en consultant le site web Accueillez un stagiaire, sous l’onglet Équipe.
« Recevoir un stagiaire dans son entreprise contribue sur plusieurs plans à la formation de la relève. Cela permet aux élèves de mettre en œuvre leurs compétences, tout en développant leur potentiel sur le marché du travail. L’entreprise participe ainsi à la persévérance et à la réussite éducatives », souligne Alain Fortier, président de la Fédération des commissions scolaires du Québec.
« Alors que les facteurs démographiques ajoutent de la pression à la pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs régions du Québec, compléter la formation de futurs travailleurs à travers les stages est un investissement qui en vaut la peine, car une fois diplômé, le stagiaire est prêt rapidement à intégrer les équipes de travail d’une entreprise », conclut Stéphane Forget.
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Ce service est disponible à Drummondville via la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond en communiquant avec Mme Mariette Ramsay: mramsay@ccid.qc.ca
Drummondville, le 5 décembre 2018 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond considèrent que les mesures proposées dans la mise à jour économique pour soutenir les entreprises dans leur développement et les actions mises de l’avant pour gérer la dette publique, totalisant près de 1,6 milliard de dollars sur cinq ans, sont les bienvenues.
Elles saluent les mesures visant l’amortissement accéléré ainsi que la nouvelle déduction additionnelle et permanente de 30 % pour amortissement visant certains types d’investissements et souhaite que des appuis supplémentaires aux entreprises soient mis de l’avant dans le budget du printemps prochain.
« Alors que les investissements en technologie et en accroissement de la productivité sont essentiels à la compétitivité de nos entreprises, les mesures annoncées leur permettront d’accélérer la modernisation de leurs équipements, de faire face aux défis de main-d’œuvre et d’accroître leur capacité à exporter. Il s’agit d’une recette gagnante qui profite à l’économie québécoise », déclare Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.
« On le sait, nombreuses sont les entreprises qui gagneraient à moderniser leurs installations, mais sans un soutien adéquat, la charge financière est parfois insoutenable », ajoute Mme Linda Desrochers, présidente de la CCID.
Tarif « L » sur l’électricité
La FCCQ recommandait également au gouvernement du Québec de reconduire le programme permettant un rabais sur le tarif « L » pour stimuler les investissements manufacturiers. Elle salue la prolongation des programmes existants, mais croit par ailleurs que cette initiative devrait être prolongée au-delà de ce qui est annoncé aujourd’hui, afin que les entreprises puissent bénéficier de l’entièreté du remboursement des dépenses admissibles et ainsi favoriser l’attraction d’entreprises intéressées à venir développer leurs activités au Québec, une position que partage la CCID.
Pour les projets majeurs, la FCCQ et la CCID estiment que la réduction de la facture d’électricité devrait elle aussi s’appliquer sur une plus longue durée afin de donner le temps aux entreprises d’aller chercher l’entièreté du 40 % des coûts admissibles.
Finances publiques : maintenir le cap
« La mise à jour économique démontre que les finances publiques sont en ordre et qu’il faut demeurer prudent afin d’avoir la marge nécessaire en cas de ralentissement », soulignent Stéphane Forget et Linda Desrochers, rappelant que les défis d’ordre démographique auxquels fera face le Québec dans les prochaines années ne seront pas sans conséquences sur l’économie.
Des mesures attendues pour pallier la pénurie de main-d’œuvre
Si la FCCQ et la CCID ne peuvent qu’applaudir toute mesure financière venant en aide aux aînés, notamment à faible revenu, elles invitent toutefois le gouvernement à aller plus loin dans son prochain budget, en proposant des incitatifs fiscaux pour attirer et retenir les travailleurs expérimentés sur le marché du travail puisqu’ils constituent une partie de la solution aux défis de rareté de main-d’œuvre, comme elle le démontre d’ailleurs dans une étude publiée récemment et qui propose des mesures fiscales, d’adaptation du travail et de sensibilisation.
« La pénurie de main-d’œuvre constitue un enjeu majeur, affectant la compétitivité de nos entreprises. Il sera nécessaire de présenter des mesures importantes, notamment pour inciter les travailleurs expérimentés à demeurer sur le marché du travail », rappelle Stéphane Forget.
« Dans un contexte où l’espérance de vie s’allonge, la sécurité financière des aînés doit être améliorée et le maintien de cette main-d’œuvre qualifiée sur le marché du travail, lorsque les gens le désirent, représente une solution importante pour répondre à cette problématique importante », précise Linda Desrochers.
La FCCQ et la CCID souhaite par ailleurs que le gouvernement propose rapidement des mesures pour accélérer l’arrivée des personnes immigrantes choisies pour occuper un emploi au Québec : « En plus de sélectionner et intégrer efficacement les nouveaux arrivants, on s’attend également à des mesures qui optimiseront les régimes sociaux financés par les employeurs, moderniseront l’approche québécoise en matière de formation continue et favoriseront la mobilité de la main-d’œuvre, notamment pour nos régions. »
Un premier budget attendu
« Devant les enjeux multiples auxquels nos entreprises sont confrontées, la reconnaissance de nos gouvernements par des appuis tangibles sont essentiels et appréciés. Nous espérons du budget, au printemps, qu’il leur réservera de belles surprises », dit, confiante, la présidente de la CCID.
« Nos entreprises font face à des défis sans précédent, dans un contexte où la compétitivité est à la fois plus vive et internationale. Il importe de leur donner tous les moyens pour poursuivre leur croissance et accroître leurs marchés, tout en incitant de nouveaux entrepreneurs à prendre leur place sur l’échiquier », conclut Stéphane Forget.
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